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Ahlem Ghribi 

 

Ahlem Gheribi Hamza était à l'école des sœurs JEANNE D'ARC au Belvédère pour sa maternelle et primaire, puis au lycée Carnot pour le secondaire jusqu'au bac et terminait les études supérieures à l’INTEC. C’était au CNAM qu’elle travaillait à Paris dans une agence de presse appartenant aux Emirats Arabes Unis.

Née le 11 septembre 1959 au Belvédère où elle habitait, sa mère est d’origine algérienne et son père est tunisien. madame Rachel Bellaiche la voisine à contribuer à son éducation petite . Sa mère étant la plus part du temps au travail à la piscine de Belvédère.

A 3 ans, son frère Tarak la jetait à l’eau et commençait à lui apprendre à nager avant de passer entre les mains de Mhamed Mahjoub et Moncef Cherif une des anecdotes qu’elle aime raconter d’ores et déjà. Elle était jeune et ne savait pas s’habiller seule, une fois elle sortait par hasard toute nue pour aller rejoindre sa mère qui était au contrôle des tickets. Par coïncidence Mhamed Mahjoub l’avait vu. Cette scène de honte l’avait suivi durant toute son adolescence.

A 9 ans, Ahlem découvre  piscine El menzah a l'occasion des jeux méditerranéens de 1967 , et assiste a ce défilait de grand nageurs . Ahlem passait toute sa carrière au club de l’espérance sportif de Tunis et grâce à son frère Tarak elle n’était jamais passée par le petit bain.

 Entourée par des entraineurs tels que Mhamed Mahjoub et Moncef Cherif qu’elle avait amorcé le plus clair de sa carrière, à part un passage chez Sue dont elle gardait un très bon souvenir « une femme qui comprenait bien les femmes » dit –elle. Dans ses premières années, elle savait comment se faire remarquer par sa puissance, une nageuse complète, accrocheuse et douée surtout en dos et en crawl,  elle était poursuivie par deux nageuses notamment : Insaf et Monia Hachiche, avant l’arrivée de Nehla Hachiche qui l’importunait et représentait un réel danger pour elle d’une part, et d’autre part Amina Chenik qui était entrainée par Mohamed Ali Soukni à l’époque.

 En revanche la première place durant toute sa carrière était réservée à une championne hors norme l’imbattable Meriem Mizouni. Quant à la deuxième place lui restait l’éternel classement que désirait Ahlem,  que ce soit sur le plan national, Maghrébin, Arabe ou Africain sur centaines épreuve tel que le 100 /200 dos ou le 100/200/400 nl  ! Elle décrochait la médaille d'or pour les relais. A priori, quand Meriem préparait une course en particulier, elle renonçait à participer à certaines épreuves,. Ahlem assurait la relève particulièrement au championnat / jeux arabe et maghrébin et africains  où elle remportait le 400 NL et 200 Dos( medaille d'or 200 dos  jeux africains Alger 78 ).

Les nageurs de sa génération , je pense a nehla hachich , lamia hachich , amina chenikh, dalila berrich

Frida zouiten , khalthoum yazidi ,neila fazzenni ,

Après 10 ans de haut niveau et précisément en 1978, Ahlem décidait de mettre fin à sa carrière sportive, et se consacrait entièrement à ses études. Son amour pour la natation est devenu une coutume qui existe depuis longtemps et jusqu’à ce jour, puisqu’elle pratique l’aqua gym dans un club à Paris, heureusement qu’elle est toujours dans l’eau. Nous lui souhaitons tous bonne continuation et une très bonne santé.

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